Buur, la cité du bonheur
“Notre prochain, ce n’est pas notre voisin, c’est le
voisin du voisin.” – Friedrich Nietzsche
24h plus tard Nietzsche se fait assassiner par son voisin dyslexique. Partant de ce postulat pour développer un projet expérimental, nous avons décidé, sur les conseils du Corbusier, de nous intéresser à une résidence de voisins. Pas n’importe laquelle.
Le monde de BUUR constitue l’archétype même de la résidence vouée à un ratage sublime. Un vivre ensemble idéalisé. Un concentré d’humanité presque ordinaire qui déploie toute son énergie pour décrocher le pompon.
Certains nous ont laissés entrer chez eux, là où le papier peint en dit plus que des mots, où la montagne de vaisselle nous émeut, là où le dalmanain de Jacqueline (un dalmatien atteint d’une pathologie rare) ose enfin se confier.
CRÉDITS
Par LES MAUVAIS ÉLÈVES
Mise en scène : SHIRLEY ET DINO
Avec
VALÉRIAN BEHAR-BONNET
ÉLISA BENIZIO
BÉRÉNICE COUDY
ANTOINE RICHARD
Lumières : JACQUES ROUVEYROLLIS
Graphisme : CLARA NOËL
Technique : YAN DEKEL
Costumes : L E S M A U VA I S É L È V E S
Production : L E S M A U VA I S É L È V E S
DESCRIPTION
Les habitants de la résidence BUUR ont décidé, puisque c’est une année bissextile, de se plier à de nouvelles règles sociales, musicales, et écologicales. C’est l’occasion d’organiser une journée des voisins, une espèce de réunion de syndic farfelue où, comme dirait Jacqueline, il faudra parler “de ce qui va et de ce qui ne va pas”.
Vous n’assisterez pas à une analyse anthropologique d’un voisinage, le ministère de la culture ayant refusé de nous accorder des subventions. Nous sommes donc contraints de partir en caméra épaule comme dirait Jean Luc Godard, et de plonger au cœur du volcan dramatique, en plein dans le bouzin. Comme une immersion dans la comédie humaine ou une épopée citadine de branquignoles.
Nos héros du quotidien se rencontrent, leurs situations sont souvent délirantes, presque surréalistes mais irrésistiblement comiques. Ils sont fous, humains, parfois sublimes, ils s’accrochent à leurs rêves, leurs petit monde. Le discours inattendu du maire, un morceau de rap survolté, une maniaque du guacamole, le déhanché spectaculaire d’un technicien en blouse bleue, une poétique déclaration d’amour, le solo de guitare d’un motard qui passait par là…
Un monde de fous, qui s’attelle à vivre ou survivre ensemble.
NOTE D'INTENTION
Note d’intention de la compagnie Les Mauvaises Élèves :
« Je vole comme le papillon et pique comme l’abeille. Je suis libre d’être ce que je veux » Mohamed Ali
Si les étoiles s’étaient alignées au moment de leurs naissances, l’une serait devenue un médecin renommé, l’autre un biologiste de Cambridge, la suivante une ébéniste pleine de sciure et le dernier, bon le dernier, les étoiles n’auraient rien pu faire, il était déjà perdu d’avance avec des cheveux longs et un air de saltimbanque dès la naissance. Il y a quelque chose qui a foiré, au grand dam de leurs parents. Pourtant ils ont eu leur baccalauréat.
Le pire, c’est qu’ils sont très heureux et en redemandent. Ils ont tout de même réussi à créer 3 spectacles. Et en plus ça a marché, ça a même cartonné leur affaire (notre administrateur, notre premier fan, vous en parlera à merveille).
Ils ont joué dans la ville lumière des centaines de fois. Ils ont sillonné la France avec des valises à roulettes malgré les pavés. Et à Avignon, dans un sublime théâtre où nous avons invité le Pape, il n’est pas venu certes, mais Monica Bellucci si. La mairie de Versailles les a choisis comme résidents artistiques, pour le moment, personne n’y a trouvé à redire. Ils savent jouer de nuit, de jour, entre chien et loup, dehors, dedans, de dos, de profil, et ils ne rechignent pas à de nouvelles expériences comme une usine désaffectée ou un porte avions.
Note d’intention de Shirley et Dino, les metteurs en scène :
Nous: D’après nos sources, le temps de l’émancipation des mauvais élèves a sonné ?
Corinne alias Shirley : Il était temps que les oiseaux quittent leur nid. Ce n’est pas qu’on les aime plus, on est toujours là pour donner deux trois conseils. L’année dernière, ils ont voulu monter un spectacle de Nô en néerlandais, on a dû intervenir. On s’assure qu’ils ne fassent pas de sortie de route en fait. Et puis ils savent cuisiner tout seuls maintenant. Ils ont une bonne étoile et le sourire dans les yeux.
Gilles alias Dino : On a coupé le cordon.
Coco alias Shirley: Je leur fais un coucou de temps en temps pour les rassurer.
Gigi : Ma Coco, si on allait à Rio ?
Coco : Oui mon Gigi, t’inquiète pas, ils sont partis.
TECHNIQUE
Durée : 75 minutes
Type : Tout public, à partir de 7 ans
Scène : Plein air possible
Dimensions mini. : 4 x 6 x 3 mètres (p/o/h)
Son : ampli + connexion jack 3,5mm ou usb
Lumière : Adaptable
PRESSE
Les excellents Mauvais Élèves s’attaquent avec bonheur aux grands classiques du théâtre.
Rires garantis ! Ils s’emparent des grands rôles pour les rhabiller dans des versions assurément décalées, et irrésistibles. Les Mauvais Élèves sont passés maîtres dans l’art du décalage, jouant avec générosité et talent la catastrophe et l’accident. Avec ces excentriques-là, la cacophonie dramatique trouve son harmonie et provoque, non seulement les rires, mais aussi de petites pointes d’émotion ici et là.
Le Parisien
On ne s’ennuie pas une seconde ! Jubilatoire et hilarant du début à la fin. Quatre jeunes comédiens au talent exceptionnel. On rit à gorge déployée de bout en bout.
France Info
C’est inénarrable, c’est désopilant, ça décoiffe, ça ébouriffe, c’est un festival de rire et.. on ne se sent pas bête de rire ! Longtemps après on en pleure encore. De rire !
La Provence